Par Yan Mongrain, alias Iryngo (2011)
mongrain_yan@hotmail.com

Synopsis

Dominique est une exploratrice perdue, portée par le vent et le hasard, dans un monde fantôme, le reflet d’une réalité un peu trop grise. Elle-même un fantôme, elle visite les autres ‘résidents’, de péripétie en péripétie, curiosité en curiosité, voyant le monde de l’autre coté du miroir, l’envers de la médaille.

Simple d’esprit, distraite, émerveillée et enfantesque, Dominique n’aime pas les situations sérieuses et a tendance à fuir toute notion de responsabilité, culpabilité ou conséquence. Elle se contente d’explorer, goûter, observer, essayer et s'émerveiller, ignorant ou fuyant ce qui a bien pu la pousser dans cette fâcheuse position - la mort.

Mais, bien qu’elle l’ignore, le temps lui est compté dans cet outre-monde et elle disparaîtra si elle ne passe par la porte, au centre de cette Île mystérieuse qui l’attends…

‘Car grandir, c’est mourir un peu.’

Intention

C'est une histoire sur le changement, la métamorphose.

Dominique symbolise l’innocence entêtée de notre monde humain, innocence qui refuse de grandir. Elle représente le rêve qui refuse obstinément de changer, qui continue d’aller de l’avant dans l’espoir de rester pareil.

Une sorte d’aventure teintée d'humour noir, de conte immersif, de découvertes et de péripéties, avec une épée de damoclès tenue au-dessus du personnage principa, un compte à rebours.

Chaque épisode sera une série d’épreuves, d’anecdotes et de rencontres entre le monde et l'outre-monde, souvent avec des fantômes, situations auquelles Dominique se retrouvera confrontée souvent à titre 'd'exploratrice'. Chaque épisode est lié par une tension dramatique ou une intigue.

(Dans l’épisode 1 par exemple, Dominique se fait poursuivre par quelque chose, chose qui ne la rattrape qu’à la fin. L'épisode 2 pourrait mettre en scène le Poisson qui, ayant perdu Dominique de vue, cherche à la remener près de lui - ce qui s'avère beaucoup plus difficile que prévu)

Chaque fantôme et son comportement que le personnage rencontre est lié la réalité duquel il provient: une idée, un rêve oublié, une émotion brisée, etc, qui as prit forme ici. Certains sont passif, d'autres, aggressifs. Certains permettent aussi de voir le réel d'un autre coté. Chaque fantôme peut être vu comme une énigme à déchiffre, et constituent en eux-même une péripétie, une rencontre possible.

(Par exemple: un fantôme d'un souvenir de guerre, hideux et tordu, s'accroche sur le front escarpé d'un vieillard. Juste pour s'amuser, Dominique souffle sur ce fantôme, et celui-ci s'envole. Le vieillard, lui, semble tout à coup libérer d'un poid énorme.)

J’aimerais aller chercher la sympathie du lecteur par un contraste entre la légèreté un peu innocente du personnage de Dominique et le monde plutôt dystopique dans lequel elle sera plongée. Une tension palpable teintera l'odyssée, car le temps lui est compté et Dominique fait un peu office de l'immature volontaire, la fugeuse éternelle. Cette tension sera très subtile au départ, pour devenir de plus en plus évident eu fur et à mesure que la série progresse.

Petit à petit on s'approchera de cette fin inévitable, où Dominique sera confrontée à sa destinée - changer.

Episode 1 : ‘Vienne le Vent’

Dans l’épisode un, Dominique se découvre être une sorte de fantôme que porte le vent. Ne se rappellant pas trop ce qui l’a poussée dans cette position (ou plutôt, ne voulant pas se souvenir), Dominique explore la grande ville, libre d’aller où elle veut, de passer au-travers des murs, tout voir, tout essayer. Mais être un fantôme as ses conséquences, et l’outre-monde n’est pas un endroit sûr : peu à peu, d’autres fantômes comme elle, les résidents de l’outre-monde, font leur apparition, et Dominique passera de découverte en découverte, péripétie en péripétie.

Ce ne sera que vers la fin qu’elle se rendra compte qu’elle est non seulement morte, mais aussi, invisible aux yeux de tous, et donc seule.

Tout le long de son odyssée, Dominique sera poursuivie par se passé qu'elle fuit, retardant l'inévitable.

-voir la version courte.

Par Yan Mongrain, alias Iryngo (2011)

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